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TEST · REVIEW · CRITIQUECONSOLE SEGA MEGA DRIVE (16-bit)


Horreur ! Rick doit retourner au manoir pour sauver Jennifer prisonnière de forces infernales.

Splatterhouse 2

Splatterhouse 2

スプラッターハウスPART2
 

 Mega Drive

Développeur:
Namco

Editeur:
Namco
Genre:
Action gore

Joueurs:
1P

Dates de sortie
04.08.1992 Japon
1992 USA
199? Europe
dur Difficulté:

87%Graphismes
80%Animation
88%Son
85%Jouabilité
79%Durée de vie

87%87%
Trucs et astuces

Reset:

Maintenez enfoncés A, B, C puis appuyez sur Start.

Mots de passe:

Nv 2: EDK-NAI-ZOL-LDL
Nv 3: IDO-GEN-IAL-LDL
Nv 4: ADE-XOE-ZOL-OME
Nv 5: EFH-VEI-RAG-ORD
Nv 6: ADE-NAI-WRA-LKA
Nv 7: EFH-XOE-IAL-LDL
Nv 8: EDK-VEI-IAL-LDL

Les maisons n'ont pas attendu Resident Evil pour être hantées. Splatterhouse 2 continue trois mois là où le premier (sur Coregrafx) s'était arrêté. Le masque, qui donne à son possesseur une force et une cruauté inhumaine, parle à Rick dans son sommeil. Il lui dit que Jennifer, qui avait disparu dans le premier, est toujours vivante, qu'il peut encore la sauver. Rick décide alors de retourner à West Mansion. Il perd conscience peu après être arrivé aux ruines du manoir et se réveille le masque collé au visage. C'est à ce moment que le jeu commence.

Rick et son masque à la Jason (le tueur de Vendredi 13) parcourent 8 niveaux, mais un seul se déroule vraiment dans la maison aux éclaboussures, la "Splatter House" du titre. Dans les autres, Rick passe plutôt son temps à essayer d'y entrer, puis à essayer d'en sortir. Ses tribulations le conduisent dans des lieux peu recommandables: des souterrains glauques, des pièces couvertes de détritus organiques, un ascenseur en piteux état, une forêt lugubre, un lac aux eaux troubles, que des sales coins et de très sales recoins. Loin d'être désert, tous ces lieux pullulent de monstruosités criardes que quelques coups suffisent à écraser comme un fruit pourri. Pour faire gicler la marmelade, Rick se sert de son coup de poing assassin et d'objets meurtriers: barre de fer, tibia, tête de zombi (!), fusil, tronçonneuse, potion, etc... Chacun n'apparaît qu'à une seule reprise dans tout le jeu et offre de nouvelles animations de mort.

Les niveaux se composent d'assez courtes séquences d'action à scrolling horizontal ou fixes et de combats de boss. La proportion de l'un et de l'autre varie tout au long du jeu, la quantité de boss grandissant alors que la fin approche. La difficulté s'élève rapidement et devient insoutenable à partir du boss de la forêt qui requiert de la technique et beaucoup de timing. Les derniers boss sont à l'avenant, pas tellement des durs à cuire mais des ennemis agressifs qui ne laissent pas de temps pour établir une technique. Quatre coeurs d'énergie (des plus anatomiques !) et trois vies-masques pour finir un niveau, c'est peu. Heureusement il y a des continus infinis, difficile de faire sans, et même des mots de passe. L'acharnement est la clef du succès. Pour ceux que mourir à la cadence d'un film d'horreur ne fait pas peur, Namco a même inclus un mode difficile et game master.

De par son parti pris gore, Splatterhouse 2 a déjà un avantage graphique, celui de mettre en avant des choses qu'on voit rarement dans des jeux vidéo. On marche avec joie hors des sentiers battus, même si c'est pour aller se perdre dans des ténèbres secoués de visions cauchemardesques. Dans l'une d'elles, vous attaquez à la tronçonneuse un foetus monstrueux qui tombe du plafond pendu à une corde. Derrière des moments d'horreur pure tels que celui-ci, se cachent aussi quelques passages d'un troublante beauté comme cette course poursuite avec un être translucide dans un paysage d'âmes ou les démons sortant du gouffre pour attraper la figure spectrale de Jennifer. Pour le reste, les graphismes oscillent entre bons et moins bons, certains décors comme ceux de la maison étant trop dépouillés.

La bande-son est des plus intéressantes car elle imite assez bien le genre de musique des films d'horreur des années 80, source directe d'inspiration des Splatterhouse. Une sonorité toute particulière, parfois clairement électronique, qui créée l'ambiance angoissante recherchée. On se croirait en train d'écouter une composition de John Carpenter ou des Goblins par moments. D'autres musiques portent quand même la marque plus habituelle des jeux vidéo. Si les bruitages sont en deça de ce qu'on aurait souhaité (plus de "splash !" et de sons gores), la surprise vient des voix digitalisées peu variées mais très présentes. Les monstres sont braillards, ce qui devient soûlant à la longue mais leur cri est réussi, idem pour le rire satanique du masque.

Splatterhouse 2 ne serait qu'un jeu d'action banal, assez bien réalisé mais pas intéressant, s'il n'était pas axé sur l'horreur. Rien que pour cela, le jeu prend une ampleur inespérée. Les graphismes, le son et l'action sortent de l'ordinaire du jeu vidéo et deviennent une source de focalisation. A quoi va ressembler le prochain niveau ou le prochain boss ? A quelle nouvelle horreur peut-on s'attendre ? Le jeu mise sur la fascination pour le morbide et la surprise. Mais la difficulté du challenge et une trop grand répétitivité limitent aussi son impact à long terme. Splatterhouse 2 est comme une série B, on peut aimer sans pour autant penser que c'est un grand jeu.

le 23 février 2002
par sanjuro



Jeu testé en version européenne
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